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logo/cancer_du_sein.jpgPourquoi le nombre de cancers du sein explose - par SylvieMontaron

Entre 1980 et 2012, le nombre de cancers du sein a doublé :

de 21 387 à 48 763 cas. Plusieurs facteurs expliquent cette hausse.

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Vieillissement et surdiagnostic

Le taux d’incidence du cancer été multiplié par 1,5 mais tend à se stabiliser. Comme pour d’autres cancers, le vieillissement de la population explique une partie de cette augmentation. Tout comme, depuis 2004, le dépistage organisé, qui cohabite avec le dépistage individuel.

La génétique minoritaire

Entre 5 et 10 % des cancers du sein sont héréditaires. Selon une étude sur des jumeaux dans le nord de l’Europe, la part imputable aux facteurs génétiques est de l’ordre de 25 % et celle liée aux facteurs reproductifs et « environnementaux » – au sens large (comportements, exposition à des agents chimiques…) – de 75 %. Les études chez les migrantes confirment le poids des facteurs « environnementaux » : en quelques années, leur taux d’incidence s’aligne sur celui du pays d’accueil.

Les hormones : plus c’est long, moins c’est bon

Parce qu’elles favorisent la division cellulaire, les hormones ovariennes sont impliquées dans le cancer du sein. Ainsi, plus le nombre de cycles ovariens est grand au cours de la vie, plus le risque est élevé. Entre 5 à 10 % des cancers sont associés à une puberté précoce ou à une ménopause tardive et 5 % à un âge tardif de la première grossesse. La baisse de l’âge de la puberté, du nombre d’enfants et le recul de l’âge de la première grossesse peuvent donc expliquer une partie de la hausse des cancers du sein.

La pilule combinée prise avant l’âge de 20 ans et pendant une longue durée augmente légèrement le risque mais il disparaît 10 ans après l’arrêt de la pilule. Le traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause – très limité depuis 2005 – serait, lui, responsable d’une hausse de 15 % des cancers. Enfin, le Distilbène prescrit à des femmes enceintes dans les années 50-60 a augmenté le risque de cancer chez ces femmes, leurs filles et petites-filles.

Le poids des facteurs comportementaux

Avant la ménopause, 6 cancers du sein du 10 sont attribuables à des facteurs non-comportementaux et 4 sur 10 aux comportements/modes de vie mais « à aucun facteur de comportement pris isolément ». Tandis qu’après la ménopause, « plus de la moitié des cancers (53,5 %) auraient pu être évités avec un comportement adapté », selon une étude menée sur la cohorte française E3N (1) , publiée en février. Parmi ces facteurs figurent l’alimentation déséquilibrée (10,1 %), la consommation d’alcool au-delà d’un verre/jour (5,6 %), le surpoids à l’âge adulte (5,1 %) et le sous-poids à la puberté (17,1 %) ainsi que la sédentarité.

Concernant la malbouffe, une association a été montrée avec les graisses hydrogénées des aliments industriels alors qu’il n’y a pas d’association significative avec les acides gras d’origine naturelle (lait, beurre).

Fumer multiplie le risque par 1,2 à 1,5 et, fumer beaucoup avant la première grossesse pèse lourd dans la balance. Le tabagisme passif augmente le risque surtout en préménopause.

Des métiers à risques

Le travail de nuit a été classé cancérogène probable par le Centre international de recherche contre le cancer. En cause : la perturbation de la sécrétion de mélatonine, hormone associée à une diminution de l’incidence et de la taille des tumeurs mammaires. Cela pourrait expliquer l’excès de cancer du sein observé chez les infirmières et les hôtesses de l’air. La manipulation de certains solvants, PCB, pesticides ou hydrocarbures (les HAP) peut augmenter le risque chez les femmes travaillant dans le textile, l’esthétique, l’imprimerie, l’habillement, les pressings, l’industrie agroalimentaire ou mécanique. Le risque accru observé chez les avocates, cadres et journalistes est davantage lié, selon l’étude CECILE (2011), au parcours avec notamment une première grossesse tardive après de longues études mais pose aussi la question du rôle du stress.

Et l’environnement ?

Dans Cancer du sein : en finir avec l’épidémie (2) , le toxicologue André Cicolella estime que la pollution chimique est « un facteur déterminant » dans l’augmentation des risques, en particulier les perturbateurs endocriniens (PE) qui imitent ou interfèrent avec les œstrogènes naturels. Si plus de 200 composés chimiques sont identifiés comme cancérogènes mammaires chez l’animal comme le bisphénol A (chez la rate et le primate) ou les sels d’aluminium (chez la rate), la preuve chez la femme n’est toujours pas établie.

Mais dans ce contexte, certaines données sur notre contamination par les perturbateurs endocriniens sont préoccupantes : ainsi, en 2007, 15 % des femmes françaises en âge de procréer avaient dans leurs tissus graisseux une concentration en PCB supérieure au seuil critique.

Le BPA pourrait en outre être associé à la densité mammaire, elle-même facteur de risque du cancer.

Pour le président du réseau Environnement-Santé, il ne faut donc pas attendre d’avoir des preuves épidémiologiques pour agir et limiter les expositions à ces substances notamment dans les dispositifs médicaux utilisés chez les parturientes et les nouveau-nés.

(1) Cette cohorte de 100 000 femmes de L’Education nationale, nées entre 1925 et 1950 est suivie depuis 1990 pour identifier les facteurs de risque de cancers.

(2) Publié chez Les Petits Matins, 10 €

54000 nouveaux cas par an

Le cancer du sein est le premier cancer de la femme avec 54 000 nouveaux cas estimés en 2015, devant le cancer du côlon (19 500) et le cancer du poumon (14 500).

80,9 femmes sur 100 000

Le taux annuel d’incidence varie, en France, de 80,9 pour 100 000 femmes en Franche-Comté à 98,6 en Île-de-France. Au plan mondial, la France est le treizième pays le plus touché.

Une femme sur deux dépistée

Taux de participation au dépistage organisé : 51,5 % en 2015, variant de 27 % à Paris à 64 % en Indre-et-Loire.

63 ans

L’âge moyen au diagnostic en 2012 : 63 ans en France.

Sylvie Montaron


logo/logo-anissa-trans.pngDémarrage de cycle de formation Habillage des Couffins - par webmaster

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logo/logo-anissa-trans.pngDémarrage cycles de formation bijoux au kef - par webmaster

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logo/anim2.gifالمؤتمر الوطني للشباب - par webmaster

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ما هو المؤتمر الوطني للشباب؟

أطلق الرئيس باجي القايد السبسي في خطابه يوم 14 جانفي 2016 بمناسبة الذكرى الخامسة للثورة المؤتمر الوطني للشباب لمواجهة التحديات المتعلقة بالشباب في تونس ادراكا من سيادته لاحتياجات الشباب و ضرورة ايجاد حلول للتحديات التي يواجهها الشباب في تونس . يعتبر المؤتمر الوطني للشباب حملة لتغيير طرق المشاركة و التمكين و الاستثمار في الشباب. سيكون المؤتمر الوطني للشباب مناسبة لاجتماع القادة الشبان بأصحاب القرار الوطنيين و الجهويين و أصحاب المصلحة في كامل أنحاء الجمهورية للتطرق للتحديات التي يواجهها الشباب و المتصلة بالسياسات و أوليات الاصلاح.

لماذا الان؟

تدرك رئاسة الجمهورية ضرورة خلق فرص جديدة للشباب للمساهمة و المساعدة في قيادة التغيير الديمقراطي في البلاد. ارتفعت نسبة البطالة بعد الثورة عند الشباب الذين تتراوح أعمارهم بين 15 و 29 سنة لتصل الى 33.2 بالمائة حسب الاحصائيات الرسمية لمنظمة العمل الدولية (منظمة العمل الدولية 2014. تعمل الحكومة الآن على معالجة التهميش الاجتماعي والاقتصادي للشباب في المناطق المهمشة من الجمهورية حيث يوجد خيبة الأمل واحباط ونسبة بطالة عالية . الآن و أكثر من أي وقت مضى، فقد حان الوقت لوضع جدول أعمال للحكم التشاركي القابل للتحقيق والمتجذر في الحلول المنشودة و الذي سيعده الشباب وغيرهم من أصحاب المصلحة.

ما هي رؤية المؤتمر الوطني للشباب؟

تكمن الرؤية المشتركة في هي للشباب قادرا على بناء، واتخاذ المبادرة والإبداع، متجذر في هويته، و منفتح على الهويات الاخرى، و يقود التغيير الديمقراطي. و انطلاقا من هذه الرؤية سيتم التطرق الى الاهداف التالية:
1. الديمقراطية والتغيير
ا. المواطنة
ب. القيادة
2. الهوية والانفتاح
ا. الصحة و السلوكات ال بالمخاطر
ب. الشباب في الخارج
ج. الإرهاب
3. بناء القدرات والإبداع، والمبادرة
ا. التشغيل
ب. التعليم والتكوين المهني
ج. الثقافة والترفيه
د. تكنولوجيا المعلومات والاتصال
ه. الشباب ذوي الاحتياجات الخصوصية


logo/souk-tanmia.jpgArts et Design pour revitaliser l’artisanat tunisien - par webmaster

Arts et Design pour revitaliser l’artisanat tunisien:

Un nouveau projet Souk At-tanmia en collaboration avec le Fond Emploi-GIZ et l'ESSTED

http://www.soukattanmia.org/

Vous êtes jeune diplômé(e) d’une école d’Art et de Design en Tunisie ? Vous souhaitez contribuer à valoriser le patrimoine artisanal tunisien des régions du Sud, Centre et Nord-Ouest du pays ? Vous êtes créatif(ve), dynamique et féru(e) d’innovation et de design produit ? Vous souhaitez acquérir une expérience de terrain significative tout en participant au renouveau de l’artisanat tunisien ?

Arts et Design  pour revitaliser l’artisanat tunisien:  Un nouveau projet Souk At-tanmia en collaboration avec le Fond Emploi-GIZ et l'ESSTED

Participez à cet appel à candidatures et envoyez votre dossier avant le 12 octobre 2016  webmaster@soukattanmia.org

Déterminé à soutenir les artisans tunisiens, pour les aider à améliorer la compétitivité de leurs produits et leur accès aux marchés, le Partenariat Souk At-tanmia lance, en collaboration avec le « Fonds régional ouvert pour la formation et la promotion de l’emploi des jeunes » de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ) et l’Ecole supérieure des sciences et technologies du design (ESSTED), le projet de Réhabilitation des métiers d’artisanat traditionnel dans les régions du Sud, Centre et Nord-Ouest tunisien .

Ce projet entend promouvoir la réhabilitation du patrimoine artisanal tunisien dans les régions les moins développées du pays, par une double synergie, en :

 - Renforçant les compétences des artisans tunisiens et en améliorant la qualité de leurs produits, pour qu’ils accèdent plus facilement aux marchés aux niveaux local et international

 - Promouvant l’employabilité des jeunes diplômés des beaux-arts & des métiers du design en Tunisie et leur insertion sur le marché du travail.

Pour ce projet, nous sommes à la recherche de jeunes diplômé(e)s des écoles des Beaux-Arts & Métiers du Design de Tunisie. Le/la candidat(e) doit faire preuve de créativité et de dynamisme, être passionné(e) de design produit et désireux/se d’acquérir une véritable expérience de terrain et de valoriser le patrimoine artisanal traditionnel tunisien.

Le projet prévoit un accompagnement des diplômés qui auront été retenus : sur les techniques de teinture végétale de la laine, d’une part ; et dans l’innovation et l’amélioration de l’aspect design produits et accès aux marchés, d’autre part.

Misant sur la collaboration et les interactions, alliant tradition et modernité, ce projet a un double objectif, gagnant-gagnant pour les artisans comme les jeunes artistes designers de Tunisie : faciliter leur insertion professionnelle et leur accès aux marchés.

Les candidats retenus auront ainsi l’opportunité, sous l’égide d’un designer senior d’expérience, de participer à ce projet d’échanges en faveur de l’artisanat tunisien, et de concevoir une gamme de nouveaux produits qui marie innovation et savoir-faire traditionnel.

Une bourse sera allouée aux jeunes designers au titre de défraiement forfaire couvrir les frais de déplacement et de séjour en engagés dans le cadre du projet.

Vous êtes intéressé(e) ? Alors candidatez en nous adressant votre CV à jour et votre portfolio à l’adresse suivante : webmaster@soukattanmia.org

Date limite : le 12 octobre 2016.

Période de mise en œuvre du projet « Réhabilitation des métiers d’artisanat traditionnel dans les régions du Sud, Centre et Nord-Ouest tunisien » : du 15 octobre 2016 au 15 février 2017.


logo/logo-utica-pm.jpgFoire de l'artisanat et de l'art Nabeul - par webmaster


Dans le cadre de la visite à la foire de l'artisanat et de l'art tenue le mercredi 12/10/2016 au centre culturel universitaire de Nabeul (foire organisée par le centre en collaboration avec Centre Anissa) en marge de la semaine de l'Artisanat, la chambre régionale de l'Artisanat de Ben Arous (représentée par Hédia Barhoumi accompagnée par Belhassen Louati) ayant répondue présente en tant qu'invité d'honneur pour suivre les projets d'art, encourager les jeunes artisans créateurs et les encadrer. Une chaleureuse cérémonie de de clôture de cette rencontre professionnelle marquée par un mot de remerciement du directeur du centre aux structure d'appui de l'artisanat, aux participants, aux formateurs, aux invités tunisiens et étrangers avec une distribution des attestations aux participants et notamment à la "noblesse du travail de l'artisan qui tient à décorer et embellir un monde marqué par une crise de valeurs"..
Un accord de principe entre l'institution universitaire et la chambre de l'Artisanat de Ben Arous sur un projet de convention de collaboration et d'entente (MOU) ayant marqué la fin de la journée.
Source: Unité d'Info UTICA Ben Arous

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logo/logo JPO.jpgLes formateurs de JCI EL Mourouj - par webmaster

Borhan hedfi

Ons Meftahi

Yassine Jawadi

Seif ben romdhan


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